Réunis en sommet à Bruxelles, les Européens se sont dits prêts à aider Theresa May à obtenir la ratification de l’accord du Brexit par les députés britanniques, mais ont réaffirmé qu’il n’y aurait aucune renégociation du texte.
Les Vingt-sept, réunis en sommet à Bruxelles, ont adopté un texte, sans valeur juridique contraignante, destiné à apaiser les inquiétudes du parlement britannique et à aider Theresa May à obtenir la ratification de l’accord du Brexit par Westminster.
Cependant, ils ont confirmé leur refus de le renégocier.
«Il n’y aura pas de renégociation du Brexit», a proclamé une nouvelle fois le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
Une déclaration dans le même sens avait été faite précédemment par Emmanuel Macron.
Jeudi soir, un sommet de l’UE s’est tenu à Bruxelles, d’abord en présence des 28 pays avec le Royaume-Uni, puis en l’absence de la Première ministre britannique, Theresa May.
Au mois de novembre, l’UE et le Royaume-Uni étaient parvenus à un accord sur les termes du divorce et avaient élaboré une déclaration politique commune sur la structure de leurs futures relations. La Commission européenne a maintes fois déclaré que l’accord sur le Brexit ne serait pas renégocié. Néanmoins, pour entrer en vigueur, il doit être ratifié par les deux parlements de l’UE et du Royaume-Uni.Au parlement britannique, les députés réclament que le texte soit retravaillé. Ils critiquent la disposition du filet de sécurité, ou «backstop », qui prévoit un traitement spécifique pour la province d’Irlande du Nord afin d’éviter le retour d’une frontière physique avec la République d’Irlande. Theresa May a même dû repousser le vote prévu début décembre.
Le Royaume-Uni doit quitter l’UE le 29 mars 2019.