Ce qui cache sous le «château de Dracula»

Des archéologues de l’université de Princeton ont appliqué la technique du balayage électronique au château de Hunedoara, célèbre pour de nombreuses légendes liées à Vlad Tepes, source d’éventuelle inspiration de Bram Stoker pour Dracula. Ils y ont découvert des locaux jusqu’ici inconnus, a annoncé Live Science.

Des scientifiques ont réussi à «passer au radar» et à découvrir de nouveaux locaux dans le château de Hunedoara, dit aussi Château des Corvin, situé dans le sud-ouest de la Transylvanie, en Roumanie, selon le site Web d’actualités scientifiques Live Science. Le château est devenu célèbre grâce à de nombreuses légendes liées à Vlad Tepes, qui aurait inspiré Bram Stoker à créer le personnage de Dracula. Ainsi, selon l’une des histoires, c’est dans ce château que Vlad dit l’Empaleur aurait été enfermé après avoir été capturé.

https://twitter.com/Alexi_nvictus/status/596251168315146240

L’étude a été réalisée par une équipe avec, pour chercheuse principale, Isabel Morris, de l’université de Princeton, qui a rappelé que les plus anciennes fortifications en pierre de l’édifice remontaient au XIVe siècle, tandis que sa transformation de forteresse en château avait été entamée au XVe siècle.

https://twitter.com/Agmart15/status/1073650923489120256

Suite à une série de rénovations et d’ajouts, les archéologues n’étaient pas certains des fondations du château. De nouvelles recherches basées sur la technique du radar à balayage électronique sous la structure ont permis de lever le voile sur les «dessous» de l’imposant bâtiment, poursuit le site.

Ainsi, les archéologues ont appris que la première expansion du château avait été suivie de deux autres, aux XVIIe et XIXe siècles. Le bâtiment présente un mélange de constructions de différentes périodes, a indiqué Live Science. Le château a également fait l’objet de nombreuses fouilles, mais les cartes du site sont incohérentes, alors que les archives archéologiques sont loin d’être complètes, a fait remarquer Isabel Morris.

Mais les analyses ont aidé les scientifiques à découvrir un complexe administratif construit au XVIIe siècle, a-t-elle noté.

«Afin de faire un bon travail de reconstruction, nous devons savoir où se trouvent toutes les pièces», a déclaré Mme Morris.

Toujours d’après Live Science, le radar a également révélé plusieurs endroits où des parties du château étaient soutenues par des structures construites par l’homme.

«C’est important pour la conservation de ce site historique passionnant», a encore déclaré Isabel Morris à Live Science.