L’estimation partisane donnée par les pays de l’Union européenne à la provocation de Kiev dans le détroit de Kertch témoigne du fait qu’ils vivent dans une réalité parallèle, selon le vice-président du parlement criméen Vladimir Bobkov.
Les pays de l’UE vivent dans une réalité parallèle étant donné leur parti pris dans l’appréciation de la provocation que l’Ukraine a organisée dans le détroit de Kertch, estime le vice-président du parlement de Crimée, Vladimir Bobkov.
«Cette appréciation vient d’une réalité parallèle. De telles déclarations sont faites non pas pour la Russie ou les Ukrainiens, mais pour les habitants des États faisant partie de l’Union européenne», a-t-il déclaré.
Selon lui, de cette façon les autorités des pays européens tentent de justifier leur politique de sanctions antirusses qui n’a pas de perspectives.
«Faute d’autres informations, les habitants des pays de l’Union européenne n’ont rien d’autre à faire que de croire à ces bobards», a-t-il ajouté.
Un projet de communiqué du Conseil européen signale que les chefs d’État et de gouvernement de l’UE vont «prendre des mesures» pour soutenir Kiev dont les navires de guerre ont été arraisonnés après avoir violé la frontière russe. Le document indique également «qu’il n’y a aucune justification pour le recours de la Russie à la force militaire» et demande la libération des marins ukrainiens et le retour des bâtiments ukrainiens.Trois navires de la Marine ukrainienne ont violé dans la matinée du 25 novembre la frontière russe de la côte de la mer Noire, près du détroit de Kertch. Selon le département du FSB pour la Crimée, ils effectuaient des manœuvres dangereuses et refusaient d’obtempérer aux ordres des garde-côtes. Vers 19h00 heure de Moscou (17h00 heure de Paris), les vaisseaux ont entrepris une nouvelle tentative pour effectuer des actions illégales dans les eaux territoriales russes. Les garde-côtes russes ont alors eu recours aux armes pour les arrêter. Trois militaires ukrainiens ont été blessés, puis ont reçu des soins médicaux, leurs jours ne sont pas en danger. La Russie a qualifié l’incident de «provocation» et a ouvert une enquête pour violation de sa frontière.