Les Forces démocratiques syriennes (FDS) ne comptaient dès le début sur personne dans leur lutte contre la Turquie, a confié la porte-parole des FDS.
Dans la foulée de l’annonce des États-Unis, selon laquelle ils envisageaient de retirer leurs troupes déployées sur le territoire syrien, la porte-parole des Forces démocratiques syriennes (FDS), Jihan Ahmed, a tenu à souligner que cela ne changerait pas pour autant la donne en Syrie.
«Les FDS ne comptaient dès le début sur personne d’autre que sur leur peuple et leurs propres forces. Les FDS ont à plusieurs reprises exprimé leur volonté de contrecarrer toutes les menaces de la part de la Turquie», a indiqué Mme Ahmed.
Elle a ajouté qu’il s’agissait d’une «guerre à mort» et que le peuple kurde dans le nord-est de la Syrie s’oppose par le biais de manifestations aux menaces proférées par le Président Erdogan.Mme Ahmed a en outre souligné que les jours du groupe terroriste Daech étaient déjà comptés en Syrie, si bien que «la Turquie cherchait à lancer une opération militaire contre les FDS».
La porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders, a annoncé le 19 décembre que, conformément à la décision de Donald Trump, les États-Unis avaient entamé le retrait de leurs troupes du territoire de la République arabe syrienne. La porte-parole a pourtant précisé que les États-Unis et leurs alliés seraient toujours prêts à revenir en Syrie pour protéger les intérêts américains.
Auparavant, The Washington Post, se référant aux propos d’un responsable de la Défense américaine, a annoncé que l’administration Trump avait décidé de retirer les troupes américaines de Syrie. Juste après la publication de l’article de The Washington Post, le Président américain a posté le tweet suivant: «Nous avons vaincu Daech en Syrie, ma seule raison d’y rester pendant la présidence».