« Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi a été assassiné, mais aucune sanction n’est imposée. Sergueï Skripal est en vie. Pourtant, des sanctions sont imposées contre la Russie », a déclaré le président russe Vladimir Poutine, jeudi, lors de sa conférence de presse au Kremlin à Moscou. La manifestations a été couverte des plus de mille deux cents représentants des médias.
Il a déclaré également :
« La Russie vit sous le coup de sanctions et de restrictions tout au long de son histoire, soulignant que « ces sanctions sont liées à la montée en puissance et à la compétitivité de son pays ».
« Il y a un avantage issu des sanctions occidentales, elles nous ont forcé à ‘laver nos cerveaux’ », a ajouté le président russe, soulignant que l’économie de la Russie s’est déjà adaptée aux répercussions des sanctions.
A cet effet, il a noté que la croissance du PIB avait augmenté de 1,7 % au cours des dix premiers de 2018, tandis que le taux de chômage était tombé à 4,2 %, contre 5,2 % l’an dernier.
« Notre économie peut occuper la cinquième position mondiale, ce que nous visons », a-t-il ajouté.
Interrogé sur la question du retrait de Washington du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, Poutine a estimé que « cela pourrait avoir de graves conséquences pour la sécurité mondiale ». « La Russie a progressé dans la défense antimissile dans le cadre des efforts visant à contenir la course aux armements », a-t-il ajouté.
A propos de la crise russo-ukrainienne, Poutine a déclaré: « Nous discuterons du sort des marins ukrainiens arrêtés par la Russie après la clôture de l’enquête ».
Selon le président russe, les relations ne seront pas normalisées entre les deux pays, tant que les ennemis de la Russie sont au pouvoir à Kiev.