Le départ des 2 000 soldats américains stationnés en Syrie, annoncé mercredi par Donald Trump, a fait réagir son parti, les chancelleries occidentales et ses alliés kurdes, pour qui l’organisation État islamique reste une menace.
Contre l’avis d’une grande partie de son administration et de ses conseillers, Donald Trump a annoncé mercredi 19 décembre le retrait des troupes américaines stationnées en Syrie. « Nous avons vaincu l’EI en Syrie, ma seule raison d’être là-bas durant la présidence Trump », a écrit le président américain sur Twitter, alors que les États-Unis disposent actuellement d’environ 2 000 soldats dans le pays, déployés en soutien aux Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de combattants kurdes et arabes.
Pour Donald Trump, l’organisation État islamique (EI), qui ne détient plus que 1 % du territoire qu’elle contrôlait au faîte de sa puissance, en 2014, est détruite. Le 6 novembre, l’armée syrienne annonçait avoir pris Boukamal, le dernier bastion urbain de l’EI dans la partie du pays contrôlée par le régime. Et le 13 décembre, les FDS chassaient les jihadistes de Hajine, près de la frontière irakienne, ne leur laissant comme « bastion » en Syrie que deux villages dans l’est syrien.