Le Monde raconte comment le chef de l’État vit la crise du mouvement des « gilets jaunes ». On y apprend notamment qu’il a été insulté et menacé de mort lors de son déplacement au Puy-en-Velay le 4 décembre où la préfecture avait été attaquée.
Il a confié au président du Modem François Bayrou qu’une femme lui avait lancé à travers la vitre de sa voiture :
« Salope, j’espère que tu vas crever sur la route ! » Toujours au Puy, la foule lui a crié dessus : « On vous hait ! »
Le même article indique que le chef de l’État est de fait marqué physiquement par le mouvement. Ainsi, selon un député LaREM non identifé, « il ne sort plus sans se maquiller tellement il est marqué. Il se maquille même les mains ».
Un détail surprenant quand on se souvient du documentaire « Les coulisses d’une victoire » diffusé le 8 mai 2017 sur TF1. Dans une séquence, on y voit le candidat de l’époque refuser le maquillage de ses mains, sous prétexte que cela salit. Il avait eu ces mots : « Ah non pas les mains, je salope tout ensuite ».
Les présidents de la République ont pour habitude d’avoir recours au maquillage pour tenter d’effacer les affres de la fonction. En effet, François Hollande employait une maquilleuse à temps plein. Idem pour Nicolas Sarkozy qui faisait appel à un prestataire.