Le mouvement des Gilets jaunes continue de se propager dans le monde.
Plus d’un millier de manifestants, certains vêtus de gilets jaunes, sont descendus ce dimanche dans les rues de Beyrouth en réponse à de nombreux appels sur les réseaux sociaux à manifester contre la crise socio-économique.
Des centaines de Libanais se sont rassemblés dimanche place des Martyrs, dans le centre-ville de Beyrouth, répondant ainsi à des appels sur les réseaux sociaux qui invitent à manifester contre la crise socio-économique. Certains manifestants ont repris le symbole des Gilets jaunes de France.
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Les manifestants réclament, entre autres demandes, la baisse des impôts et des prix des carburants, la lutte contre la corruption, ainsi que la préservation de l’environnement et la lutte contre la pollution.
«L’humeur est différente, ce n’est pas organisé. Ils parlent des droits, des assurances maladies, etc. On parle beaucoup moins de politique […] En parlant des Gilets jaunes: pourquoi copier la France? Nous avons un millier d’autres problèmes, il ne nous manquait que des problèmes français», a communiqué mar Dib, communiste libanais.
L’interlocuteur de l’agence a expliqué que le parti communiste libanais n’a pas appelé ses partisans à manifester ce dimanche.
«Nous avons appelé à manifester dimanche dernier et nous avons rassemblé plus de 10.000 personnes. Cette manifestation est plutôt organisé via les réseaux sociaux et, probablement, il y a des gens qui sont tout simplement intéressés par ce qui se passe dans les rues», a-t-il poursuivi.
Les #GiletsJaunes sont présents dans une manifestation à #Beyrouth au #Liban contre la baisse du pouvoir d’achat.
Le mouvement s’exporte même en dehors de l’#Europe. pic.twitter.com/zElol0C5CG— Primo (@Le_Che7) December 23, 2018
De son côté, un manifestant a confié que la manifestation se déroule dans le calme. Les manifestants essaient de parler moins de politique et ne veulent pas de provocations.
«Nous sommes sortis dans les rues uniquement pour assurer nos droits», a-t-il conclu.
L’exemple des Gilets jaunes dont la mobilisation ne date que de la mi-novembre s’est avéré contagieux. Le mouvement connaît des répliques bien que de moindre ampleur en Europe et ailleurs, devenant parfois un symbole du mécontentement général.