Selon un rapport publié par le journal Der Spiegel, la compagnie aérienne Lufthansa est responsable de l’atterrissage d’urgence de l’avion gouvernemental d’Angela Merkel en route pour le sommet du G20 à Buenos Aires.
La compagnie aérienne allemande Lufthansa est responsable de l’atterrissage d’urgence de l’avion gouvernemental Airbus A340 de la chancelière Angela Merkel, selon un rapport publié par l’hebdomadaire Spiegel. Cet appareil, qui l’amenait au sommet du G20 à Buenos Aires, a été victime de défaillances attribuées à la compagnie.
Gestrandeter Regierungs-Airbus in Köln. Regierungschefin einer der größten Industrienationen muss auf Linienflug ausweichen, um zum #g20 Gipfel nach Argentinien zu gelangen, Presse wird ausgeladen. Via @schausten #Merkel pic.twitter.com/Ar3kEc0ECv
— Anne Gellinek (@a_gellinek) November 29, 2018
L’avion Airbus A340 qui emmenait, non seulement la chancelière, mais aussi une partie du gouvernement allemand à la capitale de l’Argentine, a effectué un atterrissage d’urgence à Cologne à cause d’une «panne du système de communication».
Selon la publication, en 2009, Lufthansa avait modernisé l’Airbus A340 et a depuis procédé à une inspection régulière de l’avion. Cependant, en 2010, la compagnie aérienne n’a informé ni les pilotes, ni Airbus, du nouveau système de communication numérique.Comme l’écrit Spiegel, c’est la raison qui aurait empêché les pilotes de réagir correctement à une défaillance technique, laquelle a eu pour résultat l’atterrissage d’urgence de l’avion, à bord duquel se trouvait Angela Merkel.
La chancelière a dû changer d’appareil: elle a finalement pris place sur un vol régulier de la compagnie aérienne Iberia, au départ de Madrid. Par conséquent, elle a été en retard à la cérémonie d’ouverture du sommet.
Y la última, ya que veo les interesó. pic.twitter.com/2K4z1f2tsR
— Agustín Aguero (@agustinagueroar) November 30, 2018
Les médias ont rappelé à ce propos qu’à la mi-octobre, ce même avion avait déjà connu des déboires: le ministre des Finances Olaf Scholz n’avait pas pu revenir comme prévu d’une réunion du FMI à Bali, car des rongeurs étaient parvenus à pénétrer dans l’avion et à s’attaquer à d’importants câbles électriques.