Pour leur « septième acte » plus d’un mois et demi après le début du mouvement, les « gilets jaunes » peinent à mobiliser samedi entre deux fêtes de fin d’année mais promettent de nouvelles actions en janvier.
A peine un millier de personnes à Paris, Marseille, Rouen ou Nantes et très peu de blocages sur les autoroutes. Quelques incidents ont toutefois éclaté dans certains villes.
Le mouvement semble poursuivre sa décrue. Au total, 38.600 manifestants étaient descendus dans la rue le 22 décembre, contre 66.000 une semaine plus tôt et 282.000 pour la première journée de mobilisation le 17 novembre, d’après les chiffres du gouvernement.
Mais pour une grande partie du mouvement, cette baisse est due aux fêtes avant une reprise très forte en janvier.
« On est dans un creux, il fait froid, c’est les vacances, on n’est pas nombreux. (…) Mais ne vous inquiétez pas, ça va reprendre en janvier », résume un « gilet jaune » présent dans le cortège de 80 manifestants à Strasbourg.
« On veut retrouver du pouvoir d’achat et avoir notre mot à dire dans les décisions », a déclaré à Marseille Priscillia Ludosky, figure du mouvement qui avait lancé la pétition contre la hausse du prix des carburants.
Convaincue que le mouvement va durer en 2019, elle estime que les annonces du gouvernement « ne suffisent pas » et réclame un « référendum sur la mise en place du référendum d’initiative citoyenne (RIC), la baisse des taxes sur les produits de première nécessité et la baisse des rentes du gouvernement ».
Entourés de grappes de ballons jaunes, près d’un millier de personnes ont scandé « Macron démission », devant l’Arc de Triomphe de la cité phocéenne pour le premier rassemblement de la journée dans une grande ville.
Même slogan dans le XVe arrondissement de Paris à proximité des locaux de BFMTV et de France Télévisions: plusieurs centaines de « gilets jaunes » avaient décidé de venir protester devant les médias pour dénoncer les « journalistes colabos ».