Il est connu qu’à l’approche de la fin de chaque année grégorienne, le monde occidental est pris d’une fièvre acheteuse qu’il transmet par médias interposés puissants. Dans les pays du Sud encore mentalement colonisés, on pense à des repères religieux qui appartiennent à l’Occident, il en est ainsi de l’invention du Père Noël réinvesti par le marché et de l’An Nouveau grégorien depuis que le pape Grégoire a confié à un obscur moine Denis le Petit le soin de ré-étalonner le temps à partir de la naissance présumée du Christ. Les calculs montrent qu’il y aurait un décalage de 5 à 6 ans avec cette date et qu’en fait nous serions en 2024.
Je me souviens avoir écrit un article vers la fin du mois de décembre 1999 dans le quotidien Liberté et ceci pour dédramatiser ce passage à l’an 2000 où tous les scénarios étaient copieusement étalés par une presse à sensation (bouleversement du monde, analogie avec la terreur de l’an 1000); je l’avais intitulé: «L’an 2000, un non-événement.»
J’écrivais que le temps n’avait que faire de la segmentation que lui fait subir l’homme, imperturbable, il passe et j’avais cité à titre d’exemple l’Egypte qui ne fêtait pas le passage à l’an 2000 mais, comme l’avancent les Egyptiens, le passage à l’an 5000, englobant les dynasties pharaoniennes… j’avais expliqué que le découpage du temps était arbitraire et que nous devions fêter l’an nouveau à partir de nos propres repères. C’est pour les Chinois l’année du cochon qui commence en février; Pour les Iraniens c’est Norouz, (20 mars) pour les juifs le premier jour 5777 c’est Rosh Ashanna (Ras Essena?) correspondant à la période 9-11 septembre 2018. Pour les musulmans le calendrier démarre avec l’Hégire Aouel Moharrem qui a correspondu au 11 septembre 2018. Et enfin, la fête des lumières 22 Novembre 2018 en Inde.
Le bilan de la Terreur en 2018
Que peut-on dire de l’année 2018? Qu’elle fut à bien des égards une année horrible! (Horribilis annus). L’expression reprise par Elisabeth II, qui qualifia ainsi l’année 1992 d’Horrible pour l’Angleterre reprenant ainsi l’annus mirabilis, année miraculeuse de 1666 illustrée par un poème de John Dryden. Elle fut en effet, à plus d’un titre horrible pour les peuples d’en bas qu’ils soient d’ailleurs dans les pays du Sud où ils sont les plus nombreux, mais aussi dans les pays occidentaux où les sans dents se révoltent avec des Gilets jaunes contre l’ordre établi. En France, la protestation des Gilets Jaunes, n’est pas seulement d’ordre social, mais aussi du rejet du mépris par les présidents gardiens de l’ordre injuste.
Les propos de Emmanuel Macron sur les «gens qui ne sont rien», «les gaulois réfractaires» «les fainéants et les cyniques» ont blessé les Français et cristallisé le ressentiment sur sa personne. Les présidents avant Macron avaient eu eux aussi des sorties «malheureuses» telles celle de Nicolas Sarkozy qui voulait «karchériser» la banlieue ou gîtent ces Français entièrement à part, ou encore François Hollande qui, en privé, nommait les pauvres les «sans dents». L’arrogance et le mépris de classe sont très mal supportés par les besogneux. Ces hommes et ces femmes dont le quotidien est fait de souffrance sont le vrai corps social et sont pourtant le sel de la terre.
L’année 2018 année du terrorisme contre les musulmans
140 actions terroristes qui ont pratiquement touché que des pays musulmans et quelques pays européens en dehors des Etats-Unis dont 108 dans des pays musulmans et plus de 38 en Afghanistan qui ont fait 770 mors soit 40% du total de 1900. En Algérie cette comptabilité a retenu neuf morts dans deux attentats. Ghaza à elle seule a eu 52 morts en un mois pour la marche du retour. Tous les pays européens et les Etats-Unis totalisent 33 morts sur leur territoire.
Des pays et des peuples continuent à souffrir. Il en est ainsi du conflit centenaire qui oppose les Palestiniens aux Israéliens et que le monde occidental, notamment avec le président Trump, non seulement ne veut pas résoudre, mais est en train de détricoter les dernières repères des Palestiniens en transférant l’ambassade américaine à Jérusalem. Sous l’oeil impuissant de la communauté des 196 Etats qui composent les Nations unies.
Mieux, les pays arabes du Golfe, tétanisés, font aussi de bonnes dispositions envers l’Empire, à l’exemple de l’Arabie saoudite qui développe une coopération avec Israël ce qui lui a permis entre autres d’étouffer le meurtre abject, sauvage, primaire, du Saoudien Jamal Khashoggi. Mieux, cette immunité lui permet avec les armes de l’Empire, de la France, de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne de décimer le peuple yéménite de trois façons différentes: les bombes, des bombardements, la famine et le choléra. On dit que près de deux tiers des Yéménites sont touchés par les fléaux.
Quant à l’agression contre le peuple syrien, il semble que l’on s’achemine vers la paix . L’Armée Syrienne ayant prouvé sa résilience et le peuple tout entier toutes religions confondues, le premier héros a pu plier et non rompre malgré une coalition mondiale du mal dirigée par l’empire et ses vassaux comprenant le coq gaulois et la perfide Albion ainsi que le sultan Erdogan et la vingtaine de pays arabes qui ont eu l’outrecuidance d’exclure la Syrie de cette coquille vide qu’est la Ligue Egyptienne des Etats Arabes …Dernier acte par une sagesse dont il a le secret le président Trump décide d’arrêter l’acharnement en retirant les troupes américaines . Affolement des vassaux ! Et satisfaction du président Poutine qui a prouvé qu’il était du bon côté de l’histoire !
Le politologue Nasser Kendil a raison d’écrire que la Syrie a changé le monde : « L’Amérique a pesé de tout son poids diplomatique, politique, médiatique, financier et militaire pour transformer la Syrie, et lorsqu’elle se retire sans atteindre aucun de ses objectifs et voit revenir la Syrie comme elle était, plus forte encore et immunisée, elle admet, sans le savoir, qu’elle a changé et qu’elle n’est plus cette puissance omnipotente qui dicte sa loi et se fait obéir au doigt et à l’œil.(…) Les Arabes, qui ont investi leur argent et leurs relations avec les Etats-Unis, Israël, Al-Qaïda et les Frères musulmans, et pensaient gagner en Syrie après avoir réussi à renverser les présidents tunisien et égyptien, reviennent aujourd’hui en Syrie. Conscients ou non, ils admettent être faibles et incapables. Ce pourquoi ils ont alloué toutes leurs ressources échoue et ils sont obligés d’avouer cet échec. Israël aussi est en train d’être transformé par la Syrie. Israël, qui pensait avoir amené les Américains, utilisé les Arabes, affiché au grand jour son alliance avec Al-Qaïda, dans le seul but de changer la Syrie, et qui s’adapte aux nouvelles réalités internationales et arabes dues au retrait américain, au revirement arabe (…) La Syrie a changé le monde » (1)
Naturellement il faut que tout change en Syrie mais sans dictat. L’alternance devrait être consacrée ainsi que les libertés fondamentales pour qu’il n’y ais plus un deuxième chaos qui aurait duré plus de sept ans. La reconstruction de la Syrie réussira avec les Syriens de tout bord l’essentiel est qu’ils croient en ce peuple merveilleux qui vu l’enfance de l’humanité et l’avènement du christianisme . Rappelons que c’est sur le chemin de Damas que Saul éblouit par une intervention divine se convertit au christianisme lui qui était envoyé par le Senhadrin pour persécuter les chrétiens. Il devint Paul et contribua au prosélytisme du christianisme
Il reste le problème du Sahara occidental qui est toujours pendant depuis 43 ans et qui attend toujours d’être résolu dans le cadre des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité. Enfin, il faut le souligner, ce qui se passe en Birmanie est scandaleux avec la complicité de la dame de Rangoon à qui les Occidentaux ont attribué le hochet du prix Nobel de la paix et qui s’avère être complice assidue des militaires tortionnaires avec lesquels elle partage le pouvoir avec mission de défendre le nettoyage ethnique.
La défaite de l’humanité concernant le climat
L’une des grandes tristesses de 2018 fut la bataille perdue contre le climat. La COP 24 a été un échec flagrant. Mais en fait, tout vient du canular de la COP 21, on a fait croire au monde avec des médias aux ordres conciliants et cocardiers que la France avait résolu le problème du climat. Laurent Fabius, l’homme au marteau vert, qui a présidé cette grande zerda, a tout fait pour arracher un accord non contraignant. La meilleure preuve est que le président Trump conséquent avec lui-même a décidé de se retirer de l’accord mascarade malgré le baroud d’honneur du président Macron: «Make our planet great again.»
Les études ayant montré que la pollution a augmenté de 2,5% depuis décembre 2015 en trois ans c’est près de 2 milliards de tonnes de CO2 qui ont été jetées dans l’atmosphère avec un total de 38 milliards de tonnes. Le CO2, le dioxyde de carbone, a atteint un nouveau record à 405,5 ppm (parties par million de molécules d’air) en 2017, contre 403,3 un an plus tôt et 400,1 en 2015. Sa concentration dans l’atmosphère a progressé de 146% depuis le début de l’ère industrielle. «La dernière fois que la Terre avait connu une teneur comparable de CO2, c’était il y a 3 à 5 millions d’années. La température était 2°C à 3°C plus élevée et le niveau des mers était supérieur de 10 à 20 mètres par rapport aux niveaux actuels», a précisé Petteri Taalas, le secrétaire général de l’agence des Nations unies pour la météorologie.
La science avance sans état d’âme
En dehors des rapports alarmants sur le climat avec notamment des chiffres concernant la disparition des espèces. L’année 2018 a vu la mort d’un éminent astrophysicien Stephen Hawkins en mars. Chacun ce souvient d’un de ses ouvrages : « Une belle histoire du temps ». Où il expliquait avec des mots simples la création de l’Univers. En décembre ce fut le décès de la physicienne Grace Roman qui a eu un rôle dans le programme Hubble de la Nasa pour voir d’une façon plus fine l’expansion de l’univers, qu’avait justement détecté il y a 90 ans de cela l’astrophysicien Edwin Hubble En 2018 la science a aussi fait parler d’elle, notamment avec l’intelligence artificielle qui avance d’une façon inexorable ; À la fin de l’année dernière, Stephen Hawking a suggéré que la création d’une intelligence artificielle pourrait être le plus grand événement de l’histoire de notre civilisation: «… ou le pire. Nous ne le savons pas. Nous ne pouvons donc pas savoir si nous serons infiniment aidés par AI, ou ignoré par elle et mis de côté, ou éventuellement détruit par elle ».
Le 6 février, SpaceX a frappé un grand coup lors du vol inaugural de sa Falcon Heavy, la fusée actuellement la plus puissante, la fusée envoya vers l’orbite de Mars son cabriolet Tesla rouge. En novembre, des scientifiques chinois ont annoncé qu’ils ont manipulé le génome d’embryons pour les prémunir contre des maladies. La naissance des jumeaux fut normale, mais elle a donné lieu à des critiques de scientifiques occidentaux qui mettent en avant l’éthique, la nécessité d’un moratoire pour l’utilisation de la méthode CRISP CaS9 dénommée le couteau suisse de la génétique qui problématise sérieusement la condition humaine en ouvrant la boîte de Pandore )qui ne pourra plus être refermée. De fait, nous ne savons pas où nous mène la science et il me semble que les protestations des scientifiques occidentaux s’expliquent plus par leur retard par rapport aux Chinois que par des considérations éthiques.
Et les religions dans tout ça?
Un événement majeur qui honore notre pays sur le plan de la tolérance est celui de la béatification de 19 religieux chrétiens à Oran . Cet événement a été minoré par tout ceux qui ne veulent parler de l’Islam que quand ça saigne ! Pourtant c’est la première fois qu’une telle cérémonie a lieu en pays musulman, un événement sans précédent rapporte Margot Giraud :« La célébration à Oran de la béatification de Monseigneur Pierre Claverie, des 7 moines de Tibhirine et des 11 autres sœurs et pères est un événement absolument inédit non seulement en Algérie, mais dans l’histoire de l’Église catholique », a souligné Mgr Jean-Paul Vesco, évêque d’Oran dans une interview au quotidien algérien El Watan » (2)
Cependant bien que l’Islam soit dans le collimateur de l’ordre profond et qui trouve profit dans la diabolisation de l’islam sous le regard consentant voire complice de l’Eglise , c’est un fait toutes les religions perdent du terrain et s’accrochent à un logiciel élimé sans imagination Elles sont donc instrumentalisées notamment dans les pays musulmans pour le plus grand profit des pouvoirs pour leur pérennité à telle enseigne que les imams en Algérie ont un syndicat pour défendre leurs intérêts- C’est bien de vendre du spirituel contre du temporel- A titre d’exemple le prêche du vendredi sur l’Unique a été d’une rare indigence, voulant sur ordre parler du phénomène de la mrgration clandestine qui a vu une vingtaine de morts algériens par noyande; l’imam a accusé tout le monde ( les enfant, les parents, les voisins , les vendeurs de drogue, les passeurs, mais pas un mot de la cause première à savoir le pouvoir qui n’arrive pas à endiguer le flux si ce n’est par la menace ou des prêches sur commande.
Dans le même ordre de l’instrumentalisation des religions en Europe, le fond rocheux chrétien est appelé à la rescousse au besoin mâtiné de nationalisme , patriotisme, fascisme. Les nouveaux chevaux de bataille sont les migrants, la peur du grand remplacement avec comme leitmotiv la perte de l’identité et de la religion chrétiennes, malgré des laïcités de façade et de droits de l’homme. Il est à prévoir un durcissement de plus en plus affirmé des politiques des pays européens et aucun pays n’est épargné. Les variables d’ajustement seront toujours les mêmes. Les migrants, qui se trouvent être pour la plupart des musulmans, des noirs, des Arabes. Bref, l’année 2019 verra une prise de pouvoir par l’extrême droite dans pratiquement tous les pays européens. Pourtant, les Européens d’en bas, ne savent pas que leurs adversaires ne sont pas les épaves des pays du Sud venus mourir au pied de la forteresse Europe ou sous les murs longeant le Rio Grande, leur ennemi, pour paraphraser François Hollande, c’est la haute finance.
De la lutte des classes à la lutte des races, pour le plus grand bonheur des banquiers
Dans une belle contribution signée Amar, la façon dont l’oligarchie mondialiste attise les haines se nourrit du conflit des religions et des identités qu’elle bonifie. Dans l’histoire depuis plus d’un siècle, on remarque qu’elle lamine les sociétés et et e crée des guerres entre états et des civiles pour échapper aux colères populaires et s’enrichit ensuite en prêtant pour la reconstruction. A la base toujours les mêmes acteurs qui tirent les ficelles des Etats à travers les dirigeants corrompus pris de l’hubris du pouvoir et de l’avoir C’est en quelque sorte, après la lutte des classes du XIXe et début du XXe siècle , un autre paradigme celui de la lutte des races comprendre, les identités culturelles et religieuses Nous lisons:
«Il y a des choses que nous ne comprenons pas toujours et que ne voyons pas venir car celles- ci, malheureusement, s’inscrivent dans le temps long comme l’érosion s’écrit sur la roche.. (…) Combien d’entre nous ont fait le rapprochement tactique-émotionnel entre le torpillage du Lusitania en 1915, l’attaque de Pearl Harbour en 1941 et les démolitions des tours du World Trade Center en 2001? Très peu. On étudie très peu les causes à l’origine des massacres et Dieu sait qu’il y en a eu. Si les plus intelligents d’entre nous avaient un jour compris que ce qui avait amené Hitler au pouvoir n’était pas la haine des juifs, mais la combinaison des intérêts de l’oligarchie américaine et l’humiliation radicale du peuple allemand, son oppression économique et la ruine du mark et du pays en raison déjà de l’usure pratiquée par ces Khazars à l’instar de Meyer Amschel Rothschild, nous n’aurions jamais cautionné le Quantitative Easing de Mario Draghi. (…) Les médias et les journaux appartiennent tous à des milliardaires, mais on croit dur comme fer dans tout ce qu’ils délivrent. On croit dans cette nouvelle religion, la télé, qui nous rabâche en boucle mensonge sur mensonge, de chaîne en chaîne jusqu’à en faire des vérités». (3)
Axant principalement son plaidoyer sur le sort actuel peu enviable de la France, inféodé à la finance internationale en bradant les entreprises et sociétés que la France a mis des décennies à faire émerger et leur donner une dimension internationale, l’auteur de la contribution ajoute: «Alors pourquoi Macron détruit-il la sécu, l’emploi, le pays et continue-t-il de brader nos actifs les plus rentables comme par exemple la Française des jeux et que personne ne s’y oppose? François Mitterrand, peu de temps avant de mourir, a confié ces paroles: «La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment, mais une guerre à mort.» » (2)
L’auteur conclut en appelant à la lucidité, il faut se battre pour un avenir meilleur pour les enfants : « John Adams, le premier vice-président et second président des États-Unis disait: «Il n’existe que deux seules façons d’asservir les nations, l’une par l’épée, l’autre par la dette.» Il avait raison. La conclusion de cette étude est éloquente: «Nous devons reprendre le contrôle de l’État car, et il ne faut pas l’oublier, l’État c’est Nous! Les «élus» devront travailler pour le bien commun et si nous aussi nous devons tous travailler pour notre bien commun, nous n’avons pas à travailler pour des élus. N’ayons pas peur de l’avenir et battons-nous pour nos enfants, pour que eux aussi, à leur tour, ils vivent heureux et héritent d’un avenir correct.» (2)
A bien des égards, le « phénomène des Gilets Jaunes » a réhabilité l’image de marque de la France dans ce qu’elle a de plus noble , le peuple profond , celui qui galère, qui connait des fins de mois difficile. Le peuple de Germinal et c’est tout à son honneur ! Là où les altermondialistes ont échoué les Gilets Jaunes donnent une leçon à tout les prolétaires du monde qu’ Un autre monde est possible. Un monde fait de partage, d’empathie de vivre ensemble non pas vis-à-vis -comme le sous entendait l’ancien ministre de l’intérieur semblant désigner les zones sensibles – mais cote à cote pour le meilleur et le pire. Je brûle des cierges pour qu’ils réussissent à freiner cette machine du diable qu’est le laminoir –néolibéral
Conclusion
2018 fut certainement une année horribilis pours les damnées de la Terre qu’elles que soient leurs latitudes Si on y ajoute le dérèglement climatique avec le refus des puissances acté à Katovice si l’humanité continue sur sa lancée, la Terre de 2030 ne ressemblera plus à grand-chose. Beaucoup d’espèces auront disparu Que sera le monde du futur. La montée en puissance de l’individualisme et du libéralisme sauvage est évidente. Que va devenir la solidarité au milieu de cette jungle qu’on nous construit? Peut-on expliquer pourquoi, en cinquante ans, la population mondiale n’a que doublé, la famine étant multipliée par dix?
« Comment se préparer alors, ou préparer nos enfants au futur, Il faut avant tout, explique le professeur Albert Jacquart, leur enseigner la lucidité. L’hypothèse d’un suicide collectif se manifeste sous deux formes majeures. La forme brutale d’une guerre et une deuxième forme plus insidieuse qui consiste en une lente et irrémédiable destruction du climat de la planète. Paul Valéry parlant des limitations physiques de notre système énonçait: «Le monde du temps fini commence.»…La sagesse est d’admettre que nous sommes définitivement assignés à résidence sur Terre. Il nous faut un projet pour demain sur place. Les hommes devraient retrouver le goût de se rencontrer, il faut enseigner l’art de la rencontre et l’apprendre toute la vie. J’essaie de décrire une société où les humains sont constamment occupés à s’interroger et à interroger l’autre.»(4)
Les mots d’Ibn Arabi devraient de mon point de vue être médités car sans conteste, seule la parole désarmée permettra aux peuples d’échapper au chaos que l’on veut instituer à tout prix. Pour continuer spolier les peuples faibles .
Professeur Chems Eddine Chitour