13 pays du Groupe de Lima ne reconnaîtront pas la légitimité du nouveau mandat de Nicolas Maduro qui doit débuter jeudi prochain et l’exhortent à transférer les pouvoirs à l’Assemblée nationale jusqu’à l’organisation de nouvelles élections, indique un communiqué publié sur le site de la diplomatie péruvienne.
Les ministres des Affaires étrangères de 13 pays membres du groupe de Lima, réunis vendredi dans la capitale du Pérou, ont annoncé qu’ils ne reconnaîtraient pas la légitimité du nouveau mandat présidentiel de Nicolas Maduro qui doit débuter le 10 janvier.
Selon un communiqué publié sur le site de la diplomatie péruvienne, le processus électoral dans le pays ne répond pas aux normes internationales qui nécessitent qu’il soit libre, juste et transparent.
Dans une déclaration commune, les gouvernements du Pérou, de l’Argentine, du Brésil, du Canada, de la Colombie, du Costa Rica, du Guatemala, du Guyana, du Honduras, du Panama, du Paraguay et de Sainte-Lucie ont exhorté Nicolas Maduro à ne pas assumer la présidence au Venezuela et de transférer le pouvoir exécutif à l’Assemblée nationale jusqu’à la tenue de nouvelles élections démocratiques.
Il est à noter que le Mexique, qui fait partie du groupe, n’a pas signé la déclaration. Selon Reuters, c’est la première fois que le pays refuse de soutenir ses partenaires dans le cadre du groupe qui a été créé en août 2017 spécialement dans le but de faire pression sur Caracas pour qu’il mette en place des réformes démocratiques.