Suite au coup d’Etat échoué contre le régime gabonais, le 7 janvier, la France a appelé ses ressortissants à éviter « tout déplacement à Libreville ».
C’est ce qui ressort d’un communiqué rendu public par le ministère français des Affaires étrangères, lundi.
« Nous appelons les ressortissants français, dont 8 900 sont inscrits au consulat, à éviter tout déplacement à Libreville », précise le communiqué.
La même source indique que « la France suit avec une grande attention les évènements en cours à Libreville ».
La France a condamné, à cette occasion, « toute tentative de changement de régime extra-constitutionnel », précisant que « la stabilité du Gabon ne peut être assurée que dans un strict respect des dispositions de sa Constitution ».
La France garde une présence militaire au Gabon depuis l’indépendance de ce pays en 1960.
Selon le minitère français des Armées, quelques 350 militaires sont actuallement déployés principalement à Libreville, dans le camp de Gaulle qui accueille le 6e bataillon d’infanterie de marine (6e BIMa) et dans la base aérienne Guy Pidoux qui accueille les éléments Air 470 (EA 470).
Lundi matin, alors que le président gabonais Ali Bongo poursuit sa convalescence à Rabat (Maroc), un groupe de la Garde républicaine gabonaise s’est emparé des locaux de la radio-télévision gabonaise, annonçant la prise du pouvoir et la création d’un « Conseil national de restauration ».
La situation a été rapidement maîtrisée, selon le porte-parole du gouvernement, Guy-Bertrand Mapangou, qui a annoncé l’arrestation « des mutins » et la fin de la tentative de coup d’Etat.