Les États-Unis se tiennent prêts à intervenir au Congo en cas de violences post-élections

Les États-Unis ont déployé 80 militaires au Gabon pour intervenir en République démocratique du Congo (RDC) en cas de violences provoquées par l’annonce des résultats des élections. Dans une lettre adressée au Congrès, Donald Trump a indiqué qu’ils resteraient «dans la région jusqu’à ce que la situation en RDC ne nécessite plus leur présence».

«Le personnel des forces armées des États-Unis s’est déployé à Libreville au Gabon, afin d’être en mesure d’assurer la sécurité des citoyens, du personnel et des installations diplomatiques américaines à Kinshasa en République démocratique du Congo» a écrit le président américain dans une lettre aux présidents des deux chambres du Congrès en fin de semaine dernière.

Donald Trump a indiqué que «Ce déploiement d’environ 80 personnes est une réponse à la possibilité que des manifestations violentes puissent survenir en République démocratique du Congo en réaction aux élections du 30 décembre»Au sujet de la durée de la mission de ces soldats américains, Donald Trump précise qu’ils resteraient

«dans la région jusqu’à ce que la situation en RDC ne nécessite plus leur présence».

En RDC, la tension monte dans l’attente des résultats des élections. Initialement prévu le dimanche 6 janvier, le pays attend toujours la proclamation des résultats de l’élection présidentielle devant désignés le successeur de Joseph Kabila. A l’issue d’une réunion tenue dimanche 6 janvier, la commission électorale nationale indépendante, a indiqué n’avoir centralisé qu’un peu plus de la moitié des bulletins de vote. Pour l’instant, aucune autre date pour la publication des résultats n’a été annoncée.