La police militaire des forces armées russes a commencé à patrouiller dans la région de Manbij, dans la province syrienne d’Alep à proximité de la frontière turque, a annoncé son porte-parole Ioussoup Mamatov.
La police militaire russe est entrée mardi dans la région de la ville syrienne de Manbij à proximité de la frontière turque, selon son porte-parole Ioussoup Mamatov.
«Nous avons commencé à patrouiller dans la zone de sécurité dans la localité de Manbij et dans ses environs. Notre mission consiste à assurer la sécurité dans notre zone de responsabilité et de contrôler la situation et les déplacements des groupes armés», a révélé M.Mamatov.
Il a signalé que l’itinéraire des patrouilles était constamment modifié, ajoutant que les habitants informaient les policiers sur l’emplacement des dépôts d’armes abandonnés par les terroristes et les munitions non explosées.
Suite à la décision des États-Unis de retirer leurs troupes de Syrie les Kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) ont demandé à Damas de placer sous son contrôle les régions qu’elles occupaient et de les protéger contre l’invasion turque. Fin décembre, les forces gouvernementales syriennes sont entrées à Manbij. Peu après le ministère syrien de la Défense a annoncé qu’environ 400 membres des YPG avaient quitté Manbij en direction de la rive orientale de l’Euphrate.Le 19 décembre, Donald Trump a annoncé que les États-Unis avaient écrasé Daech* en Syrie, précisant que la lutte contre le groupe terroriste était la seule raison de la présence militaire américaine dans le pays.
Le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a rapidement présenté sa démission et a publié une lettre évoquant ses divergences avec Donald Trump sur des questions clés. Plus tard, la Maison-Blanche a publié un communiqué déclarant que les États-Unis avaient commencé à retirer leurs militaires de Syrie.
*Organisation terroriste interdite en Russie