Les États-Unis ont restés depuis longtemps des opposants ardents au dirigeant syrien Bashar al-Assad, désireux de renverser son gouvernement, ce que Washington n’a jamais réussi à faire. Et maintenant, les États-Unis semblent avoir accepté leur défaite.
Dans une interview accordée à Fox News, Mike Pompeo, chef du département d’État américain, a assuré que Washington ne s’opposait pas à la participation du gouvernement syrien actuel aux processus politiques de la République arabe après la cessation des hostilités. Il a dit cela en répondant à une question sur la position de l’ancien secrétaire d’État Rex Tillerson, qui a déclaré qu’Assad n’avait pas d’avenir dans la politique syrienne.
Selon Pompeo, la politique de Washington a quelque peu changé, bien qu’il ait encore qualifié de «mauvais» les alliés de Damas : « J’aimerais coroire que nous pourrions réunier devant une même table les mauvaises parties du processus de la région – Russie, Iran, et le régime (gouvernement syrien) ainsi que d’autres parties prenantes afin qu’elles puissent discuter de l’avenir des institutions politiques syriennes après le conflit ».