Les Kurdes de Syrie expriment leur reconnaissance envers la Turquie qui les accueillent depuis de longues années et appellent l’ensemble de la communauté internationale à soutenir les efforts de la Turquie.
Les Kurdes de Syrie, qui ont fui la guerre civile et les oppressions de l’organisation terroriste YPG/PKK dans leur pays, appellent la communauté internationale à soutenir les efforts de la Turquie visant à supprimer la présence terroriste en Syrie.
Les territoires syriens situés à la frontière sud de la Turquie sont devenus une des zones des plus importantes dans le pays ravagé par la guerre civile.
Les Kurdes de Syrie qui mènent des relations soutenues avec leurs familles et voisins en Turquie depuis des siècles apparaissent aujourd’hui comme une partie de la population syrienne ayant été la plus affectée par la guerre civile.
Depuis de longues années, la Turquie accueille les Kurdes de Syrie ayant fui la guerre civile et les oppressions du groupe terroriste PKK. Elle a construit la plus importante installation de tentes à Sanliurfa (sud-est de la Turquie), dans le district de Suruc, qui accueille en grande majorité des Kurdes Syriens ayant fui les oppressions du PYD/PKK.
Aujourd’hui, l’ensemble de leurs besoins, allant de la formation à la santé, sont assurés dans cette ville-tente. Ils sont nombreux à exprimer leur reconnaissance envers la Turquie et appellent l’ensemble de la communauté internationale à soutenir les efforts de la Turquie.
Lors d’une interview Mohammed Nuri, provenant de la ville Aïn al-Arab, a affirmé qu’il s’est réfugié en Turquie avec ses sept enfants, 4 ans auparavant.
Il a indiqué que leur village a été occupé par le PYD/PKK et qu’ils ont choisi de fuir la pression et l’oppression des terroristes pour se réfugier en Turquie.
Assurant que leurs besoins sont assurés de la meilleure manière en Turquie mais qu’ils veulent tout de même rentrer chez eux, Nuri a déclaré: « Si nous n’étions pas venus ici, nous allions mourrir dans notre patrie. Que Dieu préserve la Turquie qui a répondu à tous nos besoins. Mais nous voulons rentrer chez nous dès que la guerre se termine. Nous attendons le soutien des autres pays, autant que la Turquie, pour nettoyer notre pays. »
Pour sa part, Hussein Esbed, ancien enseignant, a notamment affirmé s’être réfugié en Turquie cinq ans avant.
« La Turquie s’occupe très bien de nous. Mais quelques soient les conditions dans lesquelles vous vivez, vous voulez retourner chez vous. Nous voulons rentrer à Kobané (Aïn al-Arab) une fois que le calme sera retrouvé. Si nous étions restés là-bas, nous aurions subi l’oppression du PYD/PKK », a-t-il dit.
Enfin, Muslim Hattal, a indiqué s’être réfugié en Turquie trois ans avant avec ses cinq enfants.
« Nous sommes passés de Damas à Kobané, puis en Turquie. Je suis originaire de Kobané. Que Dieu préserve la Turquie, elle répond à tous nos besoins depuis de longues années […]. Nous voulons le soutien de la Turquie et des autres pays pour pouvoir retourner chez nous », a-t-il indiqué.