La Macédoine aura pu subir bientôt un coup d’État. Zoran Zaev encouragé de la CIA américaine prépare l’arrestation d’Ivanov, a posté sur son compte d’un réseau social Alexandre Dougine, politologue, chef du Mouvement international eurasien.
« Aujourd’hui, la Macédoine est morte, mais le peuple macédonien ne l’est pas », « Ne pleure pas, Macédoine natale, ne pleure pas », de tels commentaires se sont multipliés dans Internet après que le 11 janvier le parlement de l’Etat a adopté contre la volonté du peuple, le changement du nom du pays.
Le même jour, à midi, les Macédoniens se sont à nouveau rassemblés devant le parlement pour une manifestation, avec des drapeaux de leur pays et des affiches « Nous avons le seul nom : Macédoine » pour défendre leur nom et notre identité. Les manifestations désespérées, cependant, n’ont pas empêché le « chouchou » des patrons occidentaux, Premier ministre Zoran Zaev, qui promeut l’idée de renomination, pour mettre en œuvre les projets de l’Occident.
Le plan est simple : entraîner un nouveau pays des Balkans dans l’OTAN, puisque l’alliance militaire doit étendre sa présence dans les Balkans afin de poursuivre son offensive. Et peu importe pour les membres de l’OTAN que les Macédoniens s’opposent et défendent leur droit de porter leur nom.
Les Macédoniens ont à plusieurs reprises demandé l’aide de leur président, Georgy Ivanov, qui partage la volonté du peuple. Cependant, il n’a pas la possibilité d’empêcher les structures de « l’élite » au pouvoir, celle-ci bénéficiant du soutien de l’Occident.
Une source macédonienne a déclaré que « la CIA compte jusqu’à trois de ses membres au parlement macédonien, qui sont conçus pour garantir le succès du vote en faveur du changement de nom du pays, car le référendum s’est révélé être un effondrement total ».
Mais immédiatement après la fin du vote, Zoran Zaev a reçu les félicitations de Jens Stoltenberg, Frederica Mogherini et d’autres parties intéressées.
Le peuple macédonien est prêt à se battre pour son nom et son identité, mais dans cette bataille, il le fait lui-même. Le président Ivanov est avec le peuple, mais dans les exemples d’autres pays où les présidents sont en désaccord avec le cours du développement occidental, les pays perdent souvent leurs pouvoirs.
Des manifestations sont attendues dans le pays, mais on essaiera de les étrangler rapidement. La situation est donc imprévue.