Les sanctions entravent le transfert d’argent aux sociétés pharmaceutiques européennes, et ces restrictions imposées aux transactions bancaires par les Américains auront des impacts particulièrement négatifs directs sur les services des soins et de la santé pour le peuple, a déclaré le vice-ministre iranien de la Santé chargé de l’économie, Jalal Naeli.
S’exprimant à l’occasion d’un entretien avec l’agence IRNA, M.Naeli a déclaré que depuis l’exclusion de l’Iran du système bancaire international à cause des sanctions unilatérales réimposée par Washington, ces sociétés pharmaceutiques ne veulent plus se risquer à faire des transactions avec l’Iran de peur d’être épinglées par le Trésor américain car la majorité de leurs affaires est avec les Américains et elles sont préoccupées par commerce avec eux.
Le responsable iranien a déclaré que le transfert d’argent était le premier problème pour travailler avec des sociétés pharmaceutiques européennes, déplorant le retard de la mise en place du mécanisme spécial anti-sanctions (SPV) promis par l’Europe pour l’Iran.
« Les Américains exhortent tout le monde à refuser de travailler avec l’Iran, mais des produits américains sont présents sur le marché iranien », s’est-il étonné.
DOSSIER : Sanctions des Etats-Unis contre l’Iran