La fin immédiatement du contrat d’un employé de Huawei, qui a été arrêté en Pologne sur des soupçons d’espionnage, a été prononcée par l’entreprise chinoise dans un communiqué.
Huawei, le premier équipementier télécoms au monde, a déclaré avoir licencié un employé qui a été arrêté en Pologne suite à des soupçons d’espionnage, selon le communiqué de l’entreprise.
«L’employé de Huawei en Pologne Wang Weijing a été arrêté pour des raisons personnelles pour avoir violé les lois polonaises. Cet incident a eu des effets néfastes sur la réputation mondiale de Huawei.»
Le géant chinois des télécommunications a également souligné qu’il respectait toujours les lois du pays dans lequel il travaille et le demande de ses employés. Des bureaux de Huawei en Pologne et de la filiale polonaise de l’entreprise française Orange ont également fait l’objet de perquisitions à cause des arrestations, ainsi que le siège de l’Autorité polonaise des télécoms, a précisé la chaîne de télévision publique polonaise Telewizja Polska.
«Huawei respecte toutes les lois et règles en vigueur dans les pays où il opère et nous exigeons de chaque employé qu’il se conforme aux lois et règles dans le pays où il est basé», a indiqué la société.
Auparavant, les services de sécurité polonais avaient arrêté un employé chinois de Huawei et un employé polonais d’Orange Polska pour espionnage. Interpellées mardi, ces deux personnes sont soupçonnées d’avoir agi «pour le compte des services chinois et au détriment de la Pologne», avait précisé Stanislaw Zaryn, le porte-parole du ministre, cité par l’AFP.