Steve King, un parlementaire américain accusé de racisme pour ses propos sur la suprématie blanche, a tenu à détailler sa position dans un entretien accordé au New York Times. Selon lui, il n’est qu’un nationaliste convaincu.
Un élu républicain à la Chambre des représentants, Steve King, connu pour ses positions anti-immigration très dures, s’est étonné que le terme «suprématiste blanc» soit perçu comme offensant, avant de revenir sur ses propos, qui avaient suscité des critiques. Il a notamment affirmé que quasiment tous les enfants migrants étaient des passeurs de drogue et a proposé que les migrants soient sélectionnés comme des chiens de chasse.
«Nationaliste blanc, suprématiste blanc, civilisation occidentale. Depuis quand ce langage est-il devenu offensant?», s’est interrogé cette semaine Steve King, élu de l’Iowa à la Chambre des représentants depuis 2003.
«Pourquoi me suis-je assis dans des salles de classe où l’on m’a appris la valeur de notre histoire et de notre civilisation?», a-t-il poursuivi dans un entretien au New York Times.Quelques heures après la publication de l’article et une vague de critiques, M.King a tenu à préciser sa position dans une déclaration postée sur son compte Twitter.
«Je veux être clair sur un point: je rejette ces étiquettes et l’idéologie maléfique qui les définit», a-t-il écrit au sujet des termes «nationaliste blanc» et «suprématiste blanc». «Au-delà», a-t-il poursuivi, «je condamne toute personne qui soutient cette idéologie maléfique et fanatique, laquelle s’est traduite, dans sa version la plus extrême, par le meurtre systématique de six millions de juifs innocents». Il s’est néanmoins défini comme un «nationaliste», tout en précisant que «la question n’était pas l’origine ethnique».