Ce n’est pas le Président états-unien, mais son homologue turc qui a avancé l’idée d’instaurer une zone de sécurité dans le nord de la Syrie, a rappelé le ministre turc des Affaires étrangères, qui a souligné qu’au vu de la détermination d’Ankara, les États-Unis avaient «formulé la même proposition».
L’auteur de l’idée d’instaurer une zone de sécurité dans le nord de la Syrie n’est pas le Président états-unien, mais son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu.
«La proposition de mettre en place une zone de sécurité de 30 kilomètres dans le nord de la Syrie a été avancée non par les États-Unis, mais par notre Président. Lorsqu’ils ont réalisé notre détermination, ils ont formulé la même proposition de leur part. Nous n’avons rien contre. Nous n’avons jamais été les ennemis des Kurdes, nous avons toujours été leurs amis et nous les avons défendus», a-t-il souligné.
Donald Trump avait précédemment menacé de «dévaster la Turquie économiquement si elle attaquait les Kurdes» après le prochain retrait des troupes américaines de Syrie.
L’annonce, en décembre, du retrait des militaires américains déployés en Syrie pour combattre Daech* avait été saluée par la Turquie, mais avait fragilisé la situation des combattants kurdes qui luttaient aux côtés des États-Unis contre le groupe djihadiste. Recep Tayyip Erdogan a menacé de lancer une offensive militaire dans le nord de la Syrie pour chasser ces combattants, membres de la milice kurde YPG que la Turquie considère comme terroriste. Plus tard, après un entretien avec Donald Trump, le 14 décembre, le Président turc a décidé de reporter le début de l’offensive en Syrie, après la décision de son homologue de retirer les troupes américaines de Syrie.*Organisation terroriste interdite en Russie