Les Forces navales algériennes possèdent désormais quatre sous-marins du projet russe 636M, après la mise en service de deux nouveaux submersibles de ce type à la base de Mers el-Kébir en présence du chef d’état-major algérien Ahmad Gaïd Salah, d’après le ministère de la Défense du pays.
Deux nouveaux sous-marins du projet russe 636 Varchavianka (Improved Kilo, selon le code Otan) sont entrés en service en Algérie lors d’une cérémonie solennelle organisée le 9 janvier à la base navale de Mers el-Kébir, a annoncé le ministère algérien de la Défense sur son site internet.
Selon le ministère, le chef d’état-major général et vice-ministre algérien de la Défense Ahmad Gaïd Salah a assisté à la cérémonie.
L’arrivée des sous-marins baptisés Ouarsenis et Hoggar, qui ont reçu les numéros 031 et 032, porte à quatre le nombre des sous-marins de type Varchavianka au sein de la Marine algérienne.
Les deux premiers sous-marins du projet 636M destinés à l’Algérie ont été remis à Alger en 2010.
Les médias russes avaient rapporté en février 2014 que l’Algérie avait commandé deux autres sous-marins du projet 636M aux chantiers navals de l’Amirauté à Saint-Pétersbourg. Ces submersibles ont quitté Saint-Pétersbourg le 2 octobre et le 27 novembre 2018.Baptisé «trou noir» par les experts de l’Otan pour sa discrétion, le sous-marin diesel-électrique polyvalent du projet 636 Varchavianka (Improved Kilo, selon le code Otan) appartient à la 3e génération de sous-marins. Il a un déplacement de 2.350 tonnes en surface et de 3.950 tonnes en plongée et une vitesse de 17 à 20 nœuds. Le sous-marin a 45 jours d’autonomie et est conçu pour plonger à 300 mètres. Il peut être doté de 18 torpilles de 533 mm (six tubes) et de 24 mines. Son équipage comprend 52 sous-mariniers.
De nombreux pays étrangers achètent volontiers des sous-marins du projet 636. À l’heure actuelle, des sous-marins de classe Kilo sont en service dans les Marines algérienne, chinoise, indienne, iranienne et vietnamienne.