Dans ses twitts, l’envoyé iranien Kazem Gharibabadi s’est pris ce mardi, aux doubles standards de certains pays occidentaux dans la lutte contre le terrorisme notant que l’application de deux poids deux mesures pour lutter contre le terrorisme obstrue les efforts mondiaux dans la lutte contre le terrorisme et, par conséquent, préparerait davantage de terrain pour son renforcement et sa croissance.
Depuis la victoire de la République islamique d’Iran, le phénomène de menace terroriste, soutenu et financé par des États étrangers, a violé les droits fondamentaux des citoyens iraniens, y compris leur droit à la paix et à la sécurité, a-t-il indiqué.
Il a ensuite noté qu’au cours des dernières années, 5 scientifiques du nucléaire iranien avaient été assassinés, dont 4 martyrisés. Alors que les OMK (Groupuscule terroriste des Moudjahidines du Peuple, connus en Iran sous le nom des Monafeqines) a assassiné 17 000 citoyens iraniens innocents, ils sont présents et capables de manœuvrer dans certains Etats occidentaux, ce qui montre clairement que ces Etats appliquent une politique de double standard en matière de terrorisme, a-t-il ajouté.
Ces dernières années, de nombreuses attaques terroristes ont été perpétrées contre les gardes-frontières iraniens et dans certains locaux diplomatiques et culturels iraniens », a-t-il déclaré, tout en qualifiant le terrorisme de« l’un des défis les plus fondamentaux et la menace la plus dangereuse pour la communauté internationale ».
L’Iran, l’une des principales victimes du terrorisme, croit que le terrorisme, l’extrémisme et la question des combattants terroristes étrangers entraînent des conséquences qui ne se limitent pas aux frontières régionales et constituent un grand défi pour la communauté internationale dans son ensemble, a-t-il déclaré.
Gharibabadi a souligné que l’Iran soutiendrait toute initiative qui aboutirait à la fin du terrorisme et de la violence extrémiste.
Les responsables du ministère iranien des Affaires étrangères ont vivement démenti les accusations portées contre la République islamique et des prétendus tentatives d’actes terroristes sur le sol européen, avancées par certaines capitales européennes, des accusations qui résultaient, ont-t-ils prévenu, d’une tentative des services de renseignement israélien de saper les relations entre Téhéran et Bruxelles après le départ unilatéral des États-Unis de l’accord historique sur le nucléaire iranien.
Malgré les prétentions de soutenir l’accord international sur le nucléaire iranien dont l’Europe est signataire, Bruexelle a appliqué le mercredi 9 janvier un premier tour de sanctions anti-iraniennes, depuis la mise en vigueur de cet accord.
Les sanctions reposent apparemment sur les accusations sans fondement que le Danemark vient d’avancer contre l’Iran. Sans élaborer aucune preuve, le Danemark avait accusé, fin octobre, « des soi-disant éléments affiliés à l’Iran » pour une implication dans un attentat contre un individu sur son territoire.