Dans le cadre de la coopération économique entre la France et l’Algérie, une rencontre entre hommes d’affaires des deux pays est prévue le 31 janvier à Lyon, a annoncé la Chambre algérienne de commerce et d’industrie.
Une Journée Algérie sera organisée le 31 janvier à Lyon à l’initiative conjointe de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), du bureau de Business France auprès de l’ambassade de France à Alger et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Selon un communiqué de la CACI, publié sur le site officiel, la rencontre se tiendra à l’hôtel de la Région à Lyon.
«Cette manifestation a pour objectif d’examiner les possibilités de renforcement des relations de partenariat et d’investissement entre les entreprises algériennes et leurs homologues françaises de la région Auvergne-Rhône-Alpes», a indiqué la CACI sur son site internet.
Afin de rapprocher les opérateurs économiques algériens qui voudraient participer à cette rencontre avec leurs homologues français, le même communiqué soulignait qu’«un programme diversifié prévoyant des tables rondes, des communications ainsi que des rencontres B2B [Business to Business, ndlr] entre les participants» avait été établi.Les secteurs économiques concernés par cette journée sont: l’agriculture et l’élevage, l’agro-industrie, la sous-traitance automobile, la plasturgie et les énergies renouvelables, selon la même source.
En octobre 2018, des hommes d’affaires algériens et français s’étaient déjà rencontrés en France afin d’évaluer l’état de la collaboration entre les deux pays et avaient évoqué le sujet des projets bloqués en Algérie. Dans ce cadre, Kaci Aït Yala, le président la Chambre de commerce et d’industrie algérienne en France (CACI France) a affirmé, lors de cette rencontre, que «la majorité des dossiers de coopération qui sont bloqués entre l’Algérie et la France, seront désormais prêts à l’exploitation», selon le site d’information Algérie Eco, le samedi 12 janvier.
Évoquant la vision commune des hommes d’affaires des deux pays, le président de la CACI France a soutenu qu’«en plus du marché algérien, nous envisageons co-investir dans le marché africain». Selon lui, les opérateurs économiques algériens envisagent de prendre leurs homologues français comme partenaires technologiques dans leurs investissements dans les pays africains. Dans ce cadre, des conventions tripartites sont prévues, a-t-il précisé.