Marzieh Hashemi, journaliste iranienne d’origine états-unienne, a été placée en garde à vue à Washington. Des membres de sa famille affirment que les autorités états-uniennes n’ont pas motivé son placement garde à vue.
Une présentatrice de la télévision iranienne d’origine américaine, Marzieh Hashemi, a été arrêtée par le FBI dimanche dernier à l’aéroport international de Lambert-Saint-Louis alors qu’elle embarquait pour Denver. Son fils aîné, Hossein Hashemi-Niasari, a commenté depuis Washington l’arrestation de sa mère dans une interview téléphonique accordée à Black Community News.
La journaliste musulmane Marzieh Hashemia a été transférée de Saint-Louis à Washington et placée en garde à vue. Ce mercredi, elle a été autorisée à communiquer avec son fils Hossein. D’après le témoignage de ce dernier, elle a été forcée d’enlever son voile. Les jambes enchaînées, elle a le droit de se promener dans un cour intérieure du bâtiment où elle est retenue. Elle ne mange que des bretzels parce que la nourriture proposée n’est pas compatible avec les prescriptions religieuses de l’islam.
«Je crois que c’était du porc ou d’autres viandes», a annoncé Hossein Hashemi-Niasari. «Il n’y a pas d’options végétariennes. Ma mère ne veut pas manger de nourriture qui a été en contact avec ce qui lui est interdit».
Mme Hashemi, née Melanie Franklin, a changé de nom après s’être convertie à l’islam. Elle voyageait aux États-Unis pour tourner un film documentaire sur le mouvement de Black Lives Matter et pour rendre visite à son frère atteint d’un cancer. Au moment où ils l’ont arrêtée et menottée, les agents du FBI ne lui ont donné que de vagues explications, selon le témoignage de son fils Reza. Elle a pu apprendre à sa famille qu’elle n’avait encore été accusée d’aucun crime, atteste Black Community News.