Selon le directeur de l’ONG Appel de Genève, le Front Polisario a définitivement renoncé à l’utilisation des mines antipersonnel en procédant à la destruction totale de son stock.
Le Front Polisario a détruit la totalité de son stock de mines antipersonnel, a affirmé Alain Délétroz, le directeur général de l’ONG Appel de Genève, cité par le quotidien Tribune de Genève.
«Le Front Polisario a désormais rempli ses engagements» liés à l’Acte qu’il a signé sur ces engins, a affirmé le directeur de l’ONG.
Bien qu’il ait été difficile au début de convaincre le Front Polisario de procéder à cette destruction, le journal indique que Mohamed Lamine Bouhali, l’ex-ministre de la défense sahraoui avait fini par admettre que «les mines ont affecté davantage d’innocents que de militaires», y compris auprès des Sahraouis eux-mêmes.Au total, le Front Polisario a détruit 17.954 mines antipersonnel, selon l’Appel de Genève.
Des pourparlers consacrés à la résolution du conflit au Sahara occidental ont réuni les 5 et 6 décembre 2018, sous l’égide de l’Onu à Genève, le Maroc et le Front Polisario. À l’issue de cette rencontre, Nasser Bourita, le chef de la diplomatie marocaine, a annoncé devant la presse que son pays approuvait l’invitation de Horst Köhler, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu pour le Sahara occidental, à une seconde table ronde prévue durant le premier trimestre 2019, sous réserve qu’elle soit «bien préparée». Cette première rencontre de Genève a eu lieu avec la participation de l’Algérie et de la Mauritanie en tant qu’observateurs et pays voisins.