« Mon but politique, c’est d’atteindre le confédéralisme » affirme l’ancien ministre de l’Intérieur Jan Jambon dans les médias francophones samedi, assurant qu’il se « verrait bien Premier ministre d’une coalition qui pousse » cet agenda.
« C’est la logique même que je sois candidat Premier ministre. La N-VA veut encore exercer des responsabilités à ce niveau de pouvoir. On veut négocier un bon accord pour le futur gouvernement et donc il est logique que le chef du groupe au Fédéral soit celui qui poursuive comme candidat Premier ministre », affirme Jan Jambon dans L’Echo, revenant sur son annonce en début de semaine. La coalition qu’il envisage est celle « qui nous fera atteindre le confédéralisme », assure-t-il. « C’est notre programme. Et j’ai la conviction qu’on doit quand même adapter les structures de cet État pour qu’on puisse encore gérer les choses de manière acceptable. Vous savez, la N-VA a déjà gelé pendant cinq ans ses revendications communautaires… », rappelle-t-il. Dans La Libre Belgique et La Dernière Heure, M. Jambon affirme encore que « la dimension nationaliste est essentielle » pour son parti. « On veut convaincre les électeurs francophones à Bruxelles grâce à notre discours rationnel. Mais, par contre, on ne présentera jamais de listes en Wallonie car la N-VA est en faveur de son autonomie comme de celle de la Flandre », observe-t-il. Il suggère encore que si les francophones choisissent la gauche, la Belgique deviendra ingouvernable, si bien que le président du Parti socialiste « Di Rupo fait notre propre campagne électorale. Merci Elio », glisse le nationaliste dans son entretien accordé à L’Echo.