Le vice-ministre polonais des Affaires étrangères, Maciej Przemysław Lang, est arrivé lundi à Téhéran pour rencontrer son homologue iranien, Abbas Araqchi. Sa visite intervient à la suite de la protestation de l’Iran contre la décision de Varsovie d’accueillir un sommet anti-Iran organisé par Washington.
La soi-disant conférence dite « Paix et sécurité au Moyen-Orient », axée sur les activités régionales en Iran, doit avoir lieu les 13 et 14 février à Varsovie, capitale de la Pologne, à l’initiative des Etats-Unis.
En réponse à l’annonce de la conférence, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Jawad Zarif, a rappelé dans un tweets posté à l’adresse de la Pologne et des participants à cette conférence : « Je rappelle aux hôtes et aux participants de cette conférence anti-iranienne, ceux qui ont pris part au dernier show américain contre l’Iran, sont maintenant morts ou scandalisé et isolé. Mais l’Iran est resté plus fort que jamais.
Le haut diplomate iranien a réagi avec mépris le geste de la Pologne et son suivisme vis-à-vis des politiques iranophones des Etats-Unis, alors que son pays avait accueilli 100.000 ressortissants pendant la Seconde Guerre mondiale.
« Le gouvernement polonais n’arrive pas à effacer la honte: alors que l’Iran a sauvé des Polonais pendant la Seconde Guerre mondiale, il accueille désormais un cirque anti-iranien », a raillé sur Twitter le ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif.
« 1892 polonais reposent depuis 1942 au cœur de Téhéran dans un cimetière polonais, mais après 77 ans les habitants de Téhéran n’ont pas accueilli de nouveaux morts dans ce cimetière au nom du respect et de l’hospitalité », a réagit un autre diplomate iranien, Abbas Araqchi, vice-ministre.