Les militaires russes ont découvert un stock d’armes antichar abandonné par les djihadistes dans la province syrienne de Deraa (sud), selon le porte-parole des forces armées russes, Valéri Chkolnik. D’après le marquage des munitions et armes, elles provenaient des pays de l’ex-Pacte de Varsovie, ainsi que des États-Unis et de France.
Un dépôt d’armes antichar abandonnées par les terroristes a été découvert par les militaires russes dans la province de Deraa en Syrie, a annoncé le porte-parole des forces armées russes, Valéri Chkolnik.
«Vous pouvez voir l’arsenal saisi ces 24 dernières heures et appartenant aux unités militaires illégales qui avaient mené des attaques terroristes dans les provinces du sud syrien, y compris dans la province de Deraa», a-t-il commenté, présentant une partie de la prise.
Selon le militaire, le stock contenait des grenades antichars, un lance-grenades antichars, un conteneur de missile guidé TOW-2, de fabrication américaine, capable de détruire des cibles à une distance de 4 kilomètres, ainsi que des grenades artisanales.Le porte-parole a ajouté que les militaires avaient également découvert des munitions de 122 mm pour lance-roquettes multiples, des mines éclairantes de 120 mm et d’autres armes.
«Toutes les armes découvertes seront prochainement détruites sur un polygone», a-t-il précisé.
M.Chkolnik a signalé que le marquage des munitions et armes saisies témoignait qu’elles provenaient des pays de l’ex-Pacte de Varsovie, ainsi que des États-Unis et de France.