Les pays arabes veulent activer leur zone de libre-échange commune et prendre à bras le corps la question du développement de l’économie numérique devenue une nécessité vitale, indique le communique final du sommet de la Ligue des États arabes, qui s’est tenu le 20 janvier à Beyrouth, au Liban.
À l’issue du sommet économique de la Ligue des États arabes qui s’est tenu le 20 janvier à Beyrouth, au Liban, les dirigeants arabes ont appelé à activer la zone de libre-échange et mettre le paquet sur le développement de l’économie numérique, selon le communiqué final de cette rencontre.
Convaincus de la nécessité d’une économie arabe intégrée et complémentaire, les dirigeants des pays arabes ont mis l’accent sur «la nécessité de l’appui à l’action de développement économique et social et l’impératif de poursuivre les progrès accomplis dans la cadre du processus de mise en place de la zone arabe de libre échange ainsi qu’en rapport avec les prérequis de la mise sur pied de l’Union douanière arabe», a indiqué le communiqué final du sommet.
Dans ce sens, en plus des investissements publics, le même communiqué a également exhorté le secteur privé, en particulier les petites et moyennes entreprises, «à investir dans les projets découlant de l’initiative de l’investissement arabe au Soudan en vue de garantir la sécurité alimentaire dans le monde arabe».
L’une des principales résolutions de ce sommet économique, sur laquelle les délégations arabes se sont mises d’accord, est l’obligation d’adopter des politiques proactives en rapport avec le développement de l’économie numérique. Dans ce cadre, il est prévu la création d’un fonds de 200 millions de dollars (175 millions d’euros) pour développer l’économie numérique dans la région, selon le communiqué final du sommet. Le Koweït et le Qatar ont tous les deux annoncé une contribution de 50 millions de dollars chacun à ce fond, toujours selon la même source.Organisé sous le signe du Développement et investissement dans le capital humain, ce sommet de la Ligue des États arabes sur le développement économique et social s’est penché sur les thématiques liées, entre autres, à la sécurité alimentaire, l’énergie, la lutte contre la pauvreté, la protection des femmes et des enfants, l’emploi des jeunes et la connexion électrique.