Le président vénézuélien Nicolas Maduro a accusé le gouvernement américain, mardi 22 janvier, d’avoir ordonné « un coup d’État fasciste », au lendemain d’un soulèvement militaire réprimé et à la veille de manifestations pro et anti-gouvernementales.
Au cours d’une allocution radio-télévisée, Nicolas Maduro, dont le deuxième mandat est contesté par l’opposition, a demandé à son ministre des Affaires étrangères Jorge Arreaza d’engager une « révision totale des relations » avec Washington. Quelques heures plus tôt, le ministre de la Communication du Venezuela, Jorge Rodriguez, avait accusé le vice-président américain Mike Pence d’avoir ordonné à des « terroristes » de provoquer des violences durant la manifestation de l’opposition prévue mercredi afin de déstabiliser le gouvernement socialiste de Nicolas Maduro.