Le 25 janvier, dans la ville d’Itria, à l’est de la province syrienne de Hama, a débuté le congrès des tribus de la Syrie orientale, encore partiellement occupé par les Américains et leurs sbires. Les participants ont publié une déclaration commune.
Les cheikhs des groupes tribaux arabes, les rives ouest et est de l’Euphrate, ainsi que les anciens des communautés assyrienne, kurde, caucasienne et autres résidant dans les provinces d’Al-Hasakah, Deir ez-Zor et Raqqah, ont assisté au congrès.
Des représentants du gouvernement de la République arabe syrienne ont assisté à l’événement.Les principaux objectifs de la réunion étaient d’établir un dialogue avec Damas et de créer un nouveau mouvement politique.
Pour une seule patrie, regroupant la population des provinces du nord-est du pays et élaborant un programme d’action.
Comme on le sait, à l’est de l’Euphrate, dans les territoires contrôlés par la coalition antiterroriste internationale dirigée par les États-Unis, la population locale est contrainte de survivre dans les conditions les plus difficiles. L’infrastructure socio-économique de ces régions est presque complètement détruite et le commerce est interrompu.Les tribus arabes, qui vivent de part et d’autre de l’Euphrate depuis des siècles, se préoccupent de la construction de ponts, de la relance de l’agriculture et de l’industrie du pétrole et du gaz, ainsi que de la reconstruction des infrastructures sociales. Mais surtout, ils se préoccupent du sort de leurs terres natales.Les participants au Congrès sont favorables à la restauration rapide du pouvoir d’État légitime dans les régions orientales de la République arabe syrienne et au retour de toutes les provinces dans la Syrie unie. Cela facilitera l’instauration d’un dialogue national et le développement des provinces de l’est.