Le grand débat national n’a pas mis fin à la mobilisation des « gilets jaunes ». De nombreux rassemblements sont annoncés dans plusieurs grandes villes françaises, notamment à Paris, samedi 26 janvier, pour ce qui est leur onzième samedi consécutif de manifestations.
La semaine précédente, le ministère de l’Intérieur avait recensé 84 000 personnes. Cette fois, outre les multiples cortèges qui doivent défiler en journée, des « gilets jaunes » dont Eric Drouet appellent à un rassemblement nocturne, la « nuit jaune », place de la République à Paris.
Un cortège soutenu par Eric Drouet doit s’élancer du cours de Vincennes et marcher jusqu’aux Grand Boulevards, avant de remonter la rue de Rivoli et d’arriver place de la Bastille. C’est aussi le point d’arrivée prévu d’une autre manifestation qui prévoit une descente des Champs-Elysées à midi, puis un passage devant l’Assemblée nationale. De leur côté, Priscillia Ludosky et Maxime Nicolle appellent à un rassemblement devant le ministère des Outre-mer, puis à se diriger devant le siège de Facebook.
Un appel à une « nuit jaune« , sur le modèle de la « nuit debout », a été lancé, et relayé par Eric Drouet. Les organisateurs espèrent transformer la place de la République en « rond-point géant ».
Des manifestations sont notamment prévues à Bordeaux, à Lille ou encore à Toulouse, où la mobilisation a battu un record le samedi précédent. A Rennes et à Evreux, les manifestations ont été interdites, mais des rendez-vous sont toujours prévus.
Alors que la polémique monte au sujet des blessures causées par les lanceurs de balles de défense (LBD), les forces de l’ordre portant ces armes seront équipées de caméras, pour « contextualiser le moment où le tir va avoir lieu », a expliqué le secrétaire d’Etat Laurent Nuñez.