Le pape François a pris la défense des migrants qui ne sont pas, selon lui, porteurs du « mal social », vendredi en Amérique centrale, d’où partent régulièrement vers les États-Unis des caravanes de milliers de personnes fuyant violence et misère.
« Nous voulons être l’Église qui favorise une culture qui sait accueillir, protéger, promouvoir et intégrer; qui ne stigmatise pas et, surtout, qui ne généralise pas, par la condamnation la plus absurde et la plus irresponsable, en identifiant tout migrant comme porteur de mal social », a déclaré le souverain pontife aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), rassemblement catholique au Panama.
Chaque année, environ un demi-million de personnes d’Amérique centrale traversent le Mexique à la recherche du rêve américain, mais l’an dernier les migrants ont décidé de circuler en groupe, en caravanes misérables, provoquant la colère du président Donald Trump. L’année 2018 a également été marquée par l’exode massif de Vénézuéliens fuyant la crise économique et politique dans leur pays.