Interrogé sur l’emploi d’armes vendues par la France à l’Égypte dans le cadre d’opérations de maintien de l’ordre, Emmanuel Macron a souligné que le matériel en question était vendu à des fins exclusivement miliaires et a abordé la livraison des Rafale au Caire.
Le travail en matière de finalisation du contrat portant sur la livraison des avions Rafale à l’Égypte se poursuivra dans les prochains mois, sachant que 23 des 24 appareils ont déjà été livrés, a expliqué Emmanuel Macron lors d’un déplacement dans ce pays arabe.
«Il y a 24 Rafale qui ont été signés dans le cadre d’une commande, 23 ont d’ores et déjà été livrés et nous poursuivrons le travail, il se poursuivra dans les prochains mois», a-t-il fait savoir lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi.
Ce thème a été abordé dans le sillage de la réponse à la question portant sur des armements français utilisés dans des opérations de maintien de l’ordre contre la population. Le Président a alors rappelé que les armes françaises vendues à l’Égypte devaient être utilisées uniquement à des fins militaires.
Il a indiqué que sur 200 interventions de blindés vendus par la France à ce pays, un seul a été utilisé une fois hors de ce cadre. Ce cas, constaté en 2013, a donné lieu à une explication avec les autorités égyptiennes.
Accompagné d’une délégation de personnalités économiques et culturelles et de plusieurs ministres, dont Jean-Yves Le Drian, Emmanuel Macron s’est rendu en Égypte «pour renforcer le partenariat stratégique entre les deux pays», a indiqué l’Élysée.