Algérie : La commission pour la promotion de la qualité de la vie

Une délégation parlementaire algérienne participe ce jeudi 31 janvier aux travaux de la commission pour la promotion de la qualité de la vie, les échanges entre les sociétés civiles et la culture, de l’assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée, selon un communiqué du parlement algérien.

L’Algérie a pris part, ce jeudi 31 janvier à Rabat, au Maroc, à une réunion dans le cadre des activités de l’assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (AP-UpM), selon un communiqué du parlement algérien. Formée de deux députés et d’un sénateur, la délégation parlementaire algérienne participe aux travaux de la commission pour la promotion de la qualité de la vie, les échanges entre les sociétés civiles et la culture de l’AP-UpM.

Selon le communiqué de la chambre basse du parlement algérien, ont pris part à la délégation les députés Chafaa Bouaïch et Fadela Alem et le sénateur Mohamed Salah Boukofa, tous en qualité de membres permanents de cette commission.Plusieurs thèmes seront discutés lors de cette réunion, dont le sujet de «la jeunesse dans la région euro-méditerranéenne, entre engagement sociétal et fascination de l’espace virtuel», a encore indiqué le même communiqué.

L’Union pour la Méditerranée (UpM) a été fondée en juillet 2008, lors du sommet de Paris à l’initiative du Président Nicolas Sarkozy. L’UpM compte en son sein les 28 pays membres de l’Union européenne et 15 pays méditerranéens partenaires d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et d’Europe du Sud-Est.La réunion de ce jeudi à Rabat serait suivie, dans les prochaines semaines, par une autre rencontre à un plus haut niveau et à laquelle Alger aurait donné son accord.

En effet, dans le sillage de la réponse algérienne à l’appel du roi Mohammed VI à un dialogue bilatéral «franc et direct», en suggérant des discussions dans le cadre de l’Union du Maghreb arabe (UMA), Taïeb Baccouche, le secrétaire général de l’UMA, a affirmé samedi 8 décembre 2018 à Tunis que Rabat accueillera le 7e sommet des chefs d’État maghrébins. Il a également annoncé que l’Algérie, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie avaient toutes accepté l’invitation à cette rencontre qui se tiendra probablement début 2019, sous le slogan «Capables de construire un grand Maghreb arabe».

Le but est d’arriver à «la création d’une commission mixte dédiée à l’examen des questions litigieuses en suspens, dont notamment celles relatives aux frontières fermées entre les deux pays [Maroc et Algérie, ndlr]», a-t-il encore soutenu.