Étant en contact avec les autorités du Venezuela depuis le moment où les deux journalistes français, qui travaillent pour l’émission Quotidien de TMC, ont été arrêtés dans le pays, Paris exige la libération de ses citoyens.
La France est en contact avec les autorités vénézuéliennes en ce qui concerne les deux journalistes français de l’émission Quotidien de TMC qui ont été arrêtés dans le pays mardi et exige la libération de ses citoyens, selon un représentant du ministère français des Affaires étrangères.
«Nous exigeons leur libération et mettons tout en œuvre pour l’obtenir dans les plus brefs délais», a indiqué la porte-parole du Quai d’Orsay, Agnès von der Mühll, citée par l’AFP.
Deux journalistes de l’émission de télévision Quotidien de la chaîne TMC, Pierre Caillet et Baptiste des Monstierset, et leur producteur dans le pays, Rolando Rodriguez, ont été interpellés mardi au Venezuela alors qu’ils travaillaient sur des sujets d’actualité et sont depuis détenus dans le palais présidentiel de Miraflores. Depuis, le contact a été perdu avec eux.
L’opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l’Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s’est autoproclamé mercredi 23 janvier «Président en exercice» du pays et a prêté serment pendant une manifestation à Caracas. Donald Trump l’a reconnu comme «Président par intérim».Le 27 janvier, la France, l’Espagne, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Belgique ont annoncé qu’ils seraient prêts à reconnaître Juan Guaido comme Président du Venezuela, si aucune élection n’était annoncée dans un délai de huit jours.
Nicolas Maduro a estimé que les États-Unis avaient essayé d’organiser un coup d’État au Venezuela et a rompu les relations diplomatiques avec ce pays.