Les députés doivent adopter, mardi, la loi dite « anti-casseurs », qui vise à prévenir les violences dans les manifestations et fait l’objet de débats jusqu’au sein de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale.
L’Assemblée nationale doit adopter, mardi 5 février, la proposition de loi controversée « anti-casseurs », issue de la droite et largement remaniée par la majorité, visant à prévenir les violences dans les manifestations mais jugée liberticide par ses détracteurs. Déjà approuvé par les sénateurs en octobre, le texte va faire l’objet en première lecture d’un vote solennel en fin d’après-midi au Palais Bourbon.
Outre les interdictions de manifester pouvant être prises par les préfets, sous peine de six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende en cas d’infraction, il est également prévu la possibilité de fouilles pour trouver des « armes par destination », sur réquisition du procureur, et encore le principe du « casseur-payeur ».