Après que Trump a réaffirmé qu’il n’excluait pas d’avoir recours à l’armée pour régler la crise vénézuélienne, Nicolas Maduro a promis, qu’en cas de mise en pratique de ce scénario, il ne resterait pas sans réponse.
Le Président vénézuélien, Nicolas Maduro, a promis une riposte ferme si les États-Unis envoyaient ses troupes dans son pays.
«Nous nous préparons également à répondre de façon à infliger aux États-Unis, en cas d’intervention de leur part, des pertes irréparables sur le plan militaire et humain», a-t-il déclaré dans une interview accordée à RT.
Le 3 février, Donald Trump a indiqué qu’il considérait le recours à l’armée américaine au Venezuela comme «une option» face à la crise politique qui secoue le pays. Caracas a condamné cette déclaration, dénonçant une «violation des normes du droit international et de la Charte de l’Onu».
L’opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l’Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s’est autoproclamé, le lendemain, «Président en exercice» du pays. Il a prêté serment lors d’une manifestation à Caracas. Donald Trump l’a reconnu comme «Président par intérim».Lundi, 19 pays européens, dont le Royaume-Uni et l’Allemagne, en ont fait de même, emboîtant le pas aux États-Unis. La France l’a également reconnu comme étant le «Président en charge». La Russie, la Chine et plusieurs autres pays ont quant à eux soutenu Nicolas Maduro en tant que Président légitime du Venezuela. Le Kremlin a qualifié la décision de certains pays européens d’«ingérence dans les affaires intérieures du Venezuela».