Réagissant aux déclarations iranophobes du Président américain tenu par le Président américain, Donald Trump, le mardi soir au Congrès américain, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré :
«Bien que des décennies se soient écoulées depuis la fin de la seconde guerre mondiale, certains pays occidentaux sentent toujours avoir une dette historique envers les Sionistes, tandis que l’Iran, mosaïque du peuple, fort de son patrimoine culturel extrêmement riche, a toujours été source de tolérance et de coexistence pacifique et berceau de diversité ethnique et religieuse à travers l’histoire».
«Le terrorisme, qui touche le Moyen-Orient et l’Asie de l’Ouest, est le résultat des politiques erronées des Etats-Unis et de certains de leurs alliés qui ont créé Al-Qaïda, Daech et d’autres groupes extrémistes et terroristes et imposé à la région la crise, la tension et l’instabilité», a déploré Bahram Qassemi, en réaction aux propos anti-Iran du Président américain, Donald Trump à la tribune du Congrès.
«Les Etats-Unis accusent l’Iran du soutien au terrorisme alors que l’Iran, lui-même, la plus grande victime du terrorisme depuis ces dernières décennies, subissant d’immenses pertes et dégâts, a su mener et mènera une lutte acharnée et concrète contre ce fléau néfaste qu’est le terrorisme».
«Indéniable» c’est ainsi qu’a qualifié le diplomate le rôle crucial de l’Iran pour avoir vaincu Daech en Iran et en Syrie.
S’attardant sur le fait que les minorités religieuses y compris les Juifs vivent en toute liberté en Iran et ont leur représentants aux Parlement iranien, le porte-parole de la diplomatie a déclaré: «L’Iran a toujours ouvert grand ses bras à toutes les religions et cultes divins, cela découle de la culture millénaire et profondément enracinée du peuple iranien et de leurs caractéristique la plus saillante qui apprartient à eux», a conclu Bahram Qassemi.
Les propos de Bahram Qassemi fait penser à la libération des Juifs déportés, à Babylone, par Cyrus le Grand, fondateur de l’Empire perse.