Paris et Berlin ont posé les bases du système d’avion de combat du futur, en octroyant les premières études aux industriels de ce projet ouvert à d’autres partenaires, selon des médias français.
Paris et Berlin ont donné ce mercredi 6 février le coup d’envoi industriel du programme du système de combat aérien du futur (SCAF). Les ministres française et allemande de la Défense, Florence Parly et Ursula von der Leyen, ont attribué le premier contrat, qui consiste en une étude de concept commune aux avionneurs Dassault Aviation et Airbus pour le SCAF.
La date de commencement de cette dernière, qui va durer deux ans, est fixée au 20 février 2019. Elle vise à conceptualiser les différentes capacités du SCAF, ainsi qu’à jeter les bases de ses définition et industrialisation futures, en vue d’une capacité opérationnelle totale à l’horizon 2040.Les motoristes français Safran et allemand MTU Aero Engines ont conclu, de leur côté, un partenariat pour mener conjointement les activités de développement, de production et de services du nouveau moteur qui propulsera l’avion. Une lettre d’intention a été signée, lors de la visite des deux ministres de l’un des sites industriels de Safran, à Gennevilliers.
«C’est la toute première brique d’un édifice prodigieux», a déclaré Florence Parly à cette occasion.
«La France et l’Allemagne approfondissent encore davantage leur coopération, au profit de nos deux pays mais aussi de l’Union européenne tout entière», a déclaré pour sa part Ursula von der Leyen.