À la veille de la grève nationale prévue en Belgique le 13 février, l’entreprise Total Petrochemicals a proposé à ses travailleurs une prime de 1.500 euros s’ils acceptaient de travailler 24 heures ce jour. Cette offre a déjà provoqué la colère des syndicats belges.
En réponse à la grève nationale qui a été annoncée et devrait se tenir le 13 février en Belgique, Total Petrochemicals Feluy offre une super-prime pouvant aller jusqu’à 1.500 euros, fait savoir la presse locale. L’entreprise est prête à proposer cette généreuse prime à chaque salarié qui accepte de travailler toute la journée du 13 février non-stop pendant 24 heures, au lieu de participer à la grève.
Les syndicats ont déjà dénoncé cette mesure qui, d’après eux, ne respecte ni le droit de grève ni les lois sur la durée du travail.
«Il nous revient que Total Petrochemicals Feluy offrira une compensation financière conséquente à tout travailleur qui ne se mettrait pas en grève ce 13 février 2019 et propose d’organiser une prestation de minimum 24h d’affilée sur un site classé Seveso II», déclarent les syndicats FGTB et SETCa du site de Feluy cités par La Nouvelle Gazette.
De son côté, l’entreprise a annoncé être prête à un dialogue avec les syndicats, déclarant être capable de trouver un accord commun dans la semaine qui reste avant la grève. Total Petrochemicals nie les accusations de non-respect du droit de grève de ses employés, ainsi que de toute législation en matière sociale, selon le porte-parole de Total Petrochemicals Feluy, Jean-Luc Layon, cité par les médias belges.
«Il nous reste une semaine pour trouver un accord, nous ne voyons pas pourquoi cela ne serait pas possible.»