En marge du sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a répondu à Marc Perelman sur plusieurs sujets touchant au continent africain.
À commencer par la victoire à la présidentielle en RD Congo de Félix Tshisekedi, que l’ONU n’a pas contestée. Mais aussi le traité de paix tout signé en Centrafrique et surtout, la menace terroriste toujours très présente au Sahel.
Antonio Guterres s’inquiète de « l’expansion permanente des jihadistes » au Sahel, qui menacent désormais de nouveaux pays jusque-là épargnés, comme le Burkina Faso.
Selon lui, les Casques bleus et forces de maintien de la paix ne suffisent plus : « Il faut des forces antiterroristes, des forces africaines soutenues par la communauté internationale. Sinon, les conséquences de l’expansion terroriste dépasseront l’Afrique. »
« Il faut investir dans la sécurité et le développement », préconise le Secrétaire général des Nations unies.