Le procès de dirigeants indépendantistes catalans pour la tentative de sécession d’octobre 2017 s’est ouvert mardi à Madrid. Pour l’ancien président de la région catalane, ce procès sera un « test de résistance pour la démocratie espagnole ».
« Mascarade ». C’est en ce terme que l’ex-président catalan Carles Puigdemont a qualifié le procès des 12 dirigeants séparatistes qui s’est ouvert mardi 12 février à Madrid. « À partir d’aujourd’hui, le système judiciaire espagnol se soumet à un test » qui est « aussi un test de résistance pour la démocratie espagnole », a-t-il déclaré en marge du festival de cinéma de Berlin, où il est invité.
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Carles Puigdemont a assuré que « ce procès n’aurait jamais dû avoir lieu » et indiqué espérer qu’il serve à « démasquer la construction artificielle d’une procédure politique ».