« Statu quo à Idlib »: l’Occident a imaginé créer un État terroriste en Syrie

La zone de désescalade créée dans la province syrienne d’Idlib a permis de localiser de nombreux groupes terroristes qui étaient auparavant dispersés dans tout le pays, mais les pays occidentaux ont maintenant leurs propres plans plutôt douteux concernant ce territoire.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a fait cette déclaration mercredi 13 février lors d’une conférence de presse.

Selon lui, aucun accord entre les pays garants de la colonie syrienne n’implique qu’Idlib restera toujours sous le contrôle des militants en tant que sorte d’enclave terroriste. Néanmoins, un certain nombre de pays occidentaux envisagent une telle option et ont même choisi un « acteur principal » face au groupe le plus influent et le plus influent, « Hayat Tahrir ash-Sham » *.

«Il y a des informations que certains États occidentaux veulent exactement cela. Ils veulent cette enclave où Dzhebhat an-Nusra * [depuis 2017 fait partie de Hayat Tahrir ash-Sham] a capturé plus de 90% du territoire et est devenue une sorte de participant au processus politique à venir », a déclaré le ministre des Affaires étrangères.

Dans le même temps, il a souligné que l’accord conclu entre Ankara et Moscou, conclu en septembre dernier, avait un caractère temporaire.

Comme annoncé précédemment par News Front, à la suite des pourparlers entre le dirigeant russe Vladimir Poutine et le président turc Recep Tayyip Erdogan en septembre 2018, il a été décidé de créer une zone démilitarisée à Idlib.

* – interdit en Fédération de Russie