Deux millions d’euros de cannabis ont été saisies par les douanes marocaines

Environ deux tonnes de résine de cannabis, d’une valeur de presque deux millions d’euros, ont été saisies, ce mercredi, par les douanes marocaines dans la province de Tétouan, selon un responsable local.

Ce mercredi 13 février, une quantité de presque deux tonnes de résine de cannabis a été saisie par des douaniers marocains dans la province de Tétouan, selon Hamid Hosni, le directeur régional de l’Administration des douanes et impôts indirects (ADII). S’exprimant devant la presse, le responsable a indiqué que la valeur de la marchandise sur le marché était d’environ deux millions d’euros.

Selon le responsable, une brigade des douanes marocaines a arrêté un véhicule utilitaire au niveau de la commune d’Al-Hamra, sur la route reliant Tétouan à Chefchaouen. Dans cette voiture portant une plaque d’immatriculation falsifiée, 53 colis contenant pas moins de 1.925 kilogrammes de résine de cannabis ont été découverts. Le montant de cette saisie est d’une valeur de près de 19,25 millions de dirhams (deux millions d’euros environ), a-t-il encore précisé.Informé de cette opération, le parquet général a ordonné le transfert de cette affaire à l’instance judiciaire compétente pour un complément d’enquête, a conclu M.Hosni.

Le Maroc est, avec l’Afghanistan, l’un des deux premiers producteurs mondiaux de résine de cannabis, selon le Rapport mondial sur les drogues 2016 publié par l’Onu. Le département d’État américain indique que cette activité représente environ 20% du PIB marocain.Afin de lutter efficacement contre le trafic de drogue, le Maroc a décidé de créer des unités d’élite spéciales de gendarmerie nationale, selon le journal local arabophone Al Massae. Ces unités seront déployées dans le nord du pays, notamment sur les côtes, selon la même source.

Selon le quotidien, les tentatives à répétition des trafiquants de rejoindre l’Espagne par la mer ont motivé la décision des autorités sécuritaires du royaume chérifien de créer ces unités d’élite. Le journal a indiqué que les trafiquants n’hésitaient plus à utiliser leurs armes contre les forces de l’ordre.