La chaîne BBC ayant annoncé que l’opinion de son producteur sur ce qui s’était passé dans l’hôpital de la ville syrienne de Douma était son «opinion privée», la porte-parole de la diplomatie russe s’est interrogée sur les causes pour lesquelles l’employé de ce média cache désormais le contenu publié sur ses réseaux sociaux.
Commentant la réaction de la chaîne BBC, dont un employé a fait savoir le 13 février qu’il jugeait aujourd’hui que les images tournées à l’hôpital de Douma après l’«attaque» survenue en 2018 étaient montées de toute pièce, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré qu’il s’agissait d’un «cirque».
«La chaîne BBC a qualifié la déclaration de son rédacteur au sujet de la falsification des images datant de 2018 et tournées à Douma d’ »opinion privée », quant au rédacteur il cache aux « étrangers » son compte sur les réseaux sociaux où il avait auparavant publié son « morceau de liberté »», a-t-elle écrit jeudi.
Et d’ajouter qu’il s’agissait d’une histoire «exemplaire».
«Qui de nos défenseurs occidentaux des droits et des libertés? Vous ne soupçonnez pas encore la BBC de censure et n’avez pas détecté un fait de pression sur le journaliste? Certes, c’est un cirque», a poursuivi la diplomate.Pour rappel, Riam Dalati a écrit le 13 février sur son compte Twitter être en mesure de prouver que les images tournées dans un hôpital après l’attaque chimique à Douma étaient une mise en scène. Selon lui, aucun décès n’est survenu dans le centre de soins.