Pour le lancement de sa campagne des européennes, la France insoumise a choisi des territoires ruraux dans lesquels elle peut compter sur le soutien de « gilets jaunes » attachés à la défense des services publics.
« Maintenant, le peuple ! » : l’inscription s’affiche en grand sur la scène installée par la France insoumise, mercredi 13 février, dans le petit palais des congrès de Souillac, dans le nord du Lot. À trois mois et demi des Elections européennes (26 mai), les deux têtes de liste de la France insoumise (LFI), Manon Aubry et Manuel Bompard, ont choisi de s’adresser à ces Français qui ont le sentiment d’être oubliés par la République.
Ils se sont donc rendus dans la même ville que le chef de l’État, qui était venu promouvoir son grand débat national à Souillac le 18 janvier. Mais contrairement au passage du président qui avait paralysé la ville et rendu l’accès au palais des congrès impossible, le meeting de la France insoumise n’a pas perturbé le quotidien des 3 000 habitants de Souillac. Nombreux sont ceux qui n’étaient même pas au courant de la tenue du meeting : les tracts en faisant la publicité ne sont pas arrivés à temps pour être distribués le samedi précédent sur le marché.