S’étant mis d’accord sur des étapes supplémentaires censées rendre possible le nettoyage d’Idlib des restes de foyers terroristes, Moscou, Ankara et Téhéran n’ont pas évoqué une éventuelle opération militaire, a fait savoir le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, interrogé par des journalistes.
Répondant à la question de savoir si des projets de lancer une opération militaire à Idlib étaient à l’ordre du jour dans le cadre de nouveaux accords obtenus au sommet russo-turco-iranien à Sotchi, le porte-parole de Vladimir Poutine a répondu par la négative.
«Il s’agit d’étapes censées nettoyer Idlib des groupes terroristes, qui contrôlent actuellement une partie importante de ce territoire», a expliqué aux journalistes le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov.
Cependant, a-t-il poursuivi, il ne s’agit pas spécifiquement d’une opération militaire.Au cours des pourparlers tripartites sur le règlement syrien à Sotchi entre Vladimir Poutine, Recep Tayyip Erdogan et Hassan Rohani, le Président russe a souligné qu’il était impossible d’accepter la présence de groupes terroristes dans la région d’Idlib et que le temps était venu d’y mettre fin.
Rappelons qu’à l’issue des négociations de Sotchi entre les Présidents russe et turc le 17 septembre dernier, les ministres de la Défense des deux pays ont signé un mémorandum sur la stabilisation dans la zone de désescalade d’Idlib et ont convenu d’y créer une zone démilitarisée.